Fils communs / Tissus partagés

 

Fils communs / Tissus partagés
29 octobre 2022 au 8 janvier 2023
Maison de la culture Janine-Sutto
Montréal, Québec, Canada

Artiste : Maria Ezcurra, avec la participation des membres de Tricote ton tissu social 
Commissaire : Dominique Fontaine

« À l’initiative de Dominique Fontaine, commissaire en résidence 2022, Maria Ezcurra a conçu une œuvre textile en cocréation avec le projet Tricoter son tissu social(TSTS)de la Société Écocitoyenne de Montréal (SEM). L’artiste a animé une série d’ateliers invitant les participant·es à répondre à la situation actuelle qui appelle à la bienveillance et à la solidarité. Cette installation-sculpturale fonctionne comme un écosystème dans lequel chaque pièce individuelle joue un rôle important. Nos identités personnelles sont jointes pour créer une représentation collective de notre sens de la communauté. Une initiative conjointe a permis à trois membres du Mouvement Courtepointe (POM*, la Maison de la culture Janine-Sutto et TSTS) de se rencontrer pour partager et échanger des savoirs et des expériences : les participant·es de POM / TAPAJ (Travail Alternatif Payé À la Journée - chapeauté par l’organisme Spectre de rue) ont découvert le tricot et les tricoteur·euses ont découvert la photographie cyanotype.
Ont contribué à l’œuvre collective : Corinne, Sabrina, Carmel, Danielle Stibre, Lise Fontana, Christiane, Josée Cardinal, Sarah Cailhier, Élise Deschênes, Kinnara, Éva Sirois-Rivard, Roberte la grand-mère d'Éva, Dominique, Lilianne, Madeleine, Chloé L., Anne-Catherine, Alisha, Keyla, Sedra, Thibaut, Virginie, Raymonde Roberge, Sahar Glillen, Gabrielle Hughes, et Maggie, ainsi que tous les citoyen·nes qui ont tricoté lors de la fête du 20e anniversaire de Voies culturelles des Faubourgs au Parc des Faubourgs le 11 juin 2022. »
Maison de la culture Janine-Sutto

immersion @ Adélard

 

Artiste en immersion 2022 @ Adélard
Résidence : 26 juillet - 4 septembre 2022
Frelighsburg, Québec, Canada.
Maria Ezcurra — ADÉLARD (adelard.org)

Cette série de travaux poursuit le processus de recherche-création que Maria Ezcurra a entamé en 2018 sur les oiseaux migrateurs, plus particulièrement sur les espèces dites néotropicales, qui volent chaque année entre le Québec et le sud du continent américain. Développée pendant sa résidence de 6 semaines à Adélard, cette œuvre s'inspire des oiseaux que l'artiste a vus à Frelighsburg, ainsi que des liens qu'elle a tissés avec la communauté de la région à travers l'ornithologie et d'autres intérêts communs. Son projet de résidence considère la relation de dépendance entre la nature et l'activité humaine, explorant et révélant les liens parfois invisibles, souvent problématiques, entre la migration des oiseaux et les questions environnementales et sociales. Son travail examine et reformule les limites physiques, émotionnelles, environnementales et culturelles du corps et le lien avec le lieu qu'il habite.

Passing / Passant / Pasando

 

2020
Complexe Guy-Favreau, Art Souterrain 2022
Montréal, Québec, Canada
Maria Ezcurra | Festival Art Souterrain 2022

Passant a été présenté dans divers contextes. Cette installation invite les visiteurs à se promener dans l’espace parmi les oiseaux en vol. La présence réconfortante de ces silhouettes contraste avec le caractère brut des chaussures déconstruites qui les produisent. Cette pièce intègre à la fois la résilience et la vulnérabilité des populations migrantes, explorant et révélant les liens – parfois invisibles et souvent problématiques – du phénomène migratoire avec les processus environnementaux, économiques, sociaux, politiques et personnels. Répondant à la dimension transfrontalière du phénomène de la migration humaine et naturelle, cette installation révise et révèle la complexité de la géopolitique de la mémoire, du déplacement et de la citoyenneté transnationale. Pour Art Souterrain, Passing a été installé au  Complexe Guy Favreau, à côté du Bureau des passeports, lors de la crise des passeports qui a frappé Montréal à l’été 2022, où les gens ont été obligés de faire la queue pendant des heures, voire des jours, sans obtenir le document, indispensable pour voyager.

Crise des passeports: encore une journée de pur chaos | JDM (journaldemontreal.com)

(Dé)Masquer / (Un)Masking / (Des)Enmascararse

 

2022

Institut Culturel du Mexique Montréal/ESPACIO MEXICO (Collaboration en 2 volets avec le festival Art Souterrain 2022)
Projet réalisé avec le soutien du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et lettres du Québec

Dans le cadre du thème de l'édition 2022 du Festival Art Souterrain, Voies / Voix Résilientes, l'artiste María Ezcurra présente un ensemble de masques et de costumes qui, au lieu de cacher ou d'altérer la notion d’identité, reflètent des expériences individuelles, ainsi que des enjeux sociaux – et donc politiques – liés à la pandémie.

Les œuvres présentées dans cette exposition fonctionnent comme des processus et des formes de réflexion, révisant ainsi la connexion de nos corps confinés à l'espace, les implications des limites physiques dans l'interaction sociale et dans notre propre identité. Créés dans la maison-atelier de l'artiste au cours de l'année écoulée, les masques et les costumes explorent également la manière dont cette "nouvelle normalité" a affecté la vie des femmes, des mères qui travaillent, des enfants et des adolescents, ainsi que des communautés d'immigrants, toujours affectées par les distances.

Les masques ont été fabriqués à partir de matériaux du quotidien et d'articles ménagers tels que des sachets de thé et des peluches de machine à laver, des pierres et des fleurs, des éponges colorées et des fibres d'or et d'argent, des étiquettes, des fermetures éclair et des boutons, des vêtements rétrécis et des corsets amincissants qui rendent la respiration difficile. On y trouve également des combinaisons fabriquées à partir de cages à oiseaux et de couvertures isolantes en métal - utilisées comme abris d'urgence - et des cocons fabriqués à partir de bas de nylon.

Fonctionnant comme des sites liminaux qui médiatisent, protègent et limitent le corps, nombre de ces œuvres ont été rendues actives par une série de participants, amis et famille de l'artiste. Les photographies résultant de ces interactions reflètent diverses expériences et visions, entremêlant des histoires structurées par des souvenirs personnels, ainsi que par les circonstances communes qui nous ont affectés en ces temps de distanciation sociale.

Ainsi, alors que les relations interpersonnelles sont devenues encore plus distantes, cette exposition montre à quel point la pandémie a changé la façon dont nous nous percevons et percevons le monde qui nous entoure, ainsi que notre façon de nous relier, nous permettant également de nous connecter à d'autres formes de coexistence.

Crédits

Ce projet a été réalisé en collaboration avec :

  • Pedro Orozco
  • Matias Orozco Ezcurra
  • Eugenia Orozco Ezcurra
  • Julia von Hertwig Moratti Rosa
  • Lev
  • Mekseb

Merci au soutien de Siete|media, Café 92, Remigio Valdés de Hoyos, Serge Murphy et les autres participants qui ont préféré ne pas être nommés.

Passing / Passant / Pasando

 

2020
Complexe Guy-Favreau, Art Souterrain 2022
Montréal, Québec, Canada
Maria Ezcurra | Festival Art Souterrain 2022

Passant a été présenté dans divers contextes. Cette installation invite les visiteurs à se promener dans l’espace parmi les oiseaux en vol. La présence réconfortante de ces silhouettes contraste avec le caractère brut des chaussures déconstruites qui les produisent. Cette pièce intègre à la fois la résilience et la vulnérabilité des populations migrantes, explorant et révélant les liens – parfois invisibles et souvent problématiques – du phénomène migratoire avec les processus environnementaux, économiques, sociaux, politiques et personnels. Répondant à la dimension transfrontalière du phénomène de la migration humaine et naturelle, cette installation révise et révèle la complexité de la géopolitique de la mémoire, du déplacement et de la citoyenneté transnationale. Pour Art Souterrain, Passing a été installé au  Complexe Guy Favreau, à côté du Bureau des passeports, lors de la crise des passeports qui a frappé Montréal à l’été 2022, où les gens ont été obligés de faire la queue pendant des heures, voire des jours, sans obtenir le document, indispensable pour voyager.

Crise des passeports: encore une journée de pur chaos | JDM (journaldemontreal.com)

Migrants Néotropicaux et Autres

 

2021 OBORO, Montréal, Québec, Canada. Projet soutenu par le Conseil des Arts du Canada Migrants néotropicaux et autres de Maria Ezcurra explore la dimension cartographique de la mobilité, de l'artisanat et de l'écologie dans une perspective hémisphérique. L'exposition fait partie d'un projet de recherche qui met en évidence l'intermédiarité de l'art avec l'ornithologie et l'observation des oiseaux. L'objectif de la recherche était de systématiser les oiseaux migrateurs néotropicaux qui se reproduisent au nord du tropique du Cancer, plus précisément dans la province de Québec, et qui hivernent au sud de cette latitude, d'où provient l'artiste. À travers une série de 90 dessins réalisés sur des matériaux d'emballage recyclés, Maria Ezcurra présente certains de ces oiseaux migrateurs néotropicaux. Certains voyagent au Mexique, comme le cormoran aux longues oreilles, ou le fumeur ordinaire qui vole jusqu’en Amérique centrale, et même l'hirondelle qui voyage d'un bout à l'autre du continent pour atteindre l'Amérique du Sud. Bien qu'il existe des listes d'oiseaux du Québec et d’espèces néotropicales, les recherches de Maria Ezcurra ont consisté à établir une liste qui combine les deux catégories. En collaboration avec des spécialistes comme Lance Laviolette de la Nova Scotia Bird Society, des ornithologues amateurs comme Jim Harris et grâce à un vaste travail d'observation sur le terrain, l'artiste a établi une nouvelle identité pour un total de 153 espèces d'oiseaux migrateurs néotropicaux du Québec. Le travail de Maria Ezcurra souligne également les contradictions de la mobilité dans la géopolitique contemporaine et la circulation en tant que paradigme de la mondialisation. L'installation comprend une vaste collection d'artisanat latino-américain que l'artiste a récupérée dans les marchés aux puces et les brocantes de la ville de Montréal. La céramique, les textiles, le verre, l'onyx, la coquille, le bois, le papier amate et l'art de la plume sont quelques-uns des matériaux où toutes sortes d'espèces d'oiseaux sont représentées. Face à la crise économique mondiale et au resserrement des contrôles d'immigration, la circulation nord-sud est reconfigurée. Mais dans cette logique, il existe des circuits alternatifs de mémoire, de subjectivité et d'affection que ces objets gardent pour ceux qui ont fait l’aller-retour d'un bout à l'autre du continent. En même temps, la collection remet en question les hiérarchies entre l’artisanal et l’artistique. Maria Ezcurra présente différents types d'ornements et de souvenirs (assiettes, cruches, colliers, maracas, cendriers, boîtes, séparateurs, etc.) qui délimitent l'espace de la tradition et de l'identité. L'immigrant qui identifie les codes culturels de ces objets partage un lien qui fait qu’il les reconnaît et se reconnaît à travers eux. Mais certains de ces objets trouvés font aussi référence au kitsch comme système d'un imaginaire touristique et d’un marché pour les masses du Nord qui recherchent une forme d'évasion et de confort dans le Sud, bien souvent malgré l'exploitation écologique et du travail que ça implique. C'est dans les zones humides du Technoparc que Maria Ezcurra a trouvé son principal terrain d'observation. Actuellement, c'est un lieu privilégié pour les écologistes et les amateurs pour observer les oiseaux, dont certaines espèces menacées comme le héron vert, qui sont de retour sur l'île de Montréal. Cette Silicon Valley du Québec, axée sur la haute technologie et l'innovation, traversée depuis plusieurs années par des luttes environnementales pour sauvegarder l'habitat de ces oiseaux, est située près de l'aéroport international Montréal-Trudeau. De là, on peut également voir les avions qui vont et viennent, parmi lesquels ceux qui arrivent du Sud chargés d'histoires de diasporas et de tourisme. Enfin, l'exposition explore la dimension politique de la production, de la distribution et de la commercialisation de la fabrication de textiles et de vêtements. L'industrie de la chaussure, avec ses usines centralisées en Asie ou en Amérique latine qui imposent des conditions de travail précaires, a conquis le marché canadien. Ici, des chaussures recyclées, coupées et transformées sont assemblées pour créer un environnement immersif et sensoriel avec des implications à la fois personnelles et sociales. L'installation est également un clin d'œil au travail des travailleurs agricoles saisonniers, des cols bleus et des travailleurs domestiques du Sud - dont beaucoup sont autochtones - qui représentent une valeur ajoutée pour l'économie canadienne, surtout en ce temps de distanciation sociale qui a faussé les schémas migratoires. Vue à vol d'oiseau, cette exposition marque le besoin de Maria Ezcurra de renouer avec la matérialité de son environnement et la circularité de l'espace dans lequel s'inscrit sa pratique artistique. Nuria Carton de Grammont Montréal, octobre 20 Traduction : Remigio Valdés de Hoyos

En passant, encore

 

CUISINE TA VILLE : LE GRAND VOYAGE / ATSA, Place des Festivals, Montréal, Québec, Canada 2021 Cette installation, présentée dans le cadre de Cuisine ta ville : Le grand voyage, accueille les visiteurs sur la place des Festivals sous un groupe d'oiseaux qui semblent voler. Composée de chaussures déconstruites et récupérées qui bougent au gré du vent, cette installation crée un dialogue avec les autres pièces de l'espace tout en invitant les visiteurs à réfléchir aux processus de migration, tant des oiseaux que des personnes. La beauté des formes qui s'agitent comme des oiseaux contraste avec le caractère brut des chaussures usagées qui ne peuvent s'échapper et qui les forment.

Points de fuite

 

2021 Maison de la culture de NDG, Montréal, Québec, Canada Cette exposition est le résultat du travail développé en tant qu'Artiste-en-Résidence pendant plusieurs semaines à la Maison de la culture de NDG. Créée à partir de vieux livres donnés par la bibliothèque, de papier recyclé et de vêtements réutilisés, elle explore les implications formelles, sociales et naturelles des fibres naturelles.

Nouveaux nids et Légèreté

 

Basée sur la tradition mexicaine du papel picado (papier découpé qui symbolise le vent), ce travail représente certains des oiseaux qui migrent entre le Québec et le Mexique et même l'Amérique du Sud, et que nous avons vus lors de notre confinement à l'été 2020 à Montréal. Reliant les histoires personnelles aux questions sociales, culturelles et environnementales, ces deux projets explorent les défis ainsi que les opportunités de la nouvelle normalité. Celui-ci nous invite à dépasser les restrictions de la distance physique, en réfléchissant sur la signification actuelle de la migration, de l'identité et de l'appartenance sociale. Intégrant à la fois la résilience et la vulnérabilité des populations migrantes de cette ville, ce travail vise à rendre visible et à célébrer la diversité culturelle et naturelle de Montréal.

Passant

 

2020, Installation : 80 chaussures déconstruites

Centre d'exposition L'Imagier, Gatineau, Québec, Canada

Dans le cadre de l'exposition The work itself. Commissaire  : Nuria Carton de Grammont

Cette installation invite les visiteurs à se promener dans l'espace parmi les oiseaux en vol. La beauté des ombres qui ressemblent à des oiseaux migrateurs contraste avec la crudité des chaussures déconstruites qui les produisent. Cette pièce intègre à la fois la résilience et la vulnérabilité des populations migratrices, en explorant et en révélant les liens - parfois invisibles et souvent problématiques - du phénomène migratoire avec les questions environnementales et sociales

Tension

 

2019, Installation : Collants rouges, anneaux et roches

La Centrale galerie Powerhouse, Montréal, Québec, Canada

Tension est une installation textile composée de collants rouges et de roches, qui relie physiquement et conceptuellement le corps à l'espace qu'il occupe. L'œuvre peut être parcourue et explorée par les visiteurs, qui font l'expérience de la relation de leur corps avec le lieu, les frontières et les limites. Elle entrelace des récits textiles qui contiennent et sont structurés par les souvenirs, les expériences et les lieux qui nous façonnent, incarnant les formations sociales et les relations culturelles tendues mais toujours multiples et fortes impliquées dans la construction de l'identité.

Synapse

 

2019, Installation : Collants etroches

Galerie du Centre culturel Notre-Dame-de-Grâce, Montréal, Québec, Canada

Synapse en français et en anglais (ou Sinapsis en espagnol et en grec ancien) signifie "conjonction". Ce mot est couramment utilisé pour désigner le point de contact entre deux cellules nerveuses dans le cerveau.

L'installation textile in situ du même nom met en valeur des histoires structurées par les souvenirs, les expériences et les lieux qui nous façonnent. L'œuvre de grande envergure, composée de collants tendus, se déploie dans l'espace comme un cadre organique, devenant une invitation à reconsidérer la tension entre nos corps, nos territoires et nos frontières.

Synapse explore et réfléchit sur la notion de connexions : connexions intellectuelles, spirituelles, émotionnelles, physiques et spatiales. Connexions personnelles, sociales et culturelles. Connexions historiques, géographiques, politiques et environnementales. Connexions du corps avec le lieu qu'il habite. Connexions avec soi-même et avec les autres. Connexions avec notre communauté.

En savoir plus :

La Presse (2019), par Éric Clément : Maria Ezcurra, Éveiller les consciences

Convergence Initiative (2019), par Andrée Lessard : Synapse, ou comment interpréter les connections accidentelles

Objets personnels / Effets personnels / Objets personnels

 

2018, écran tactile de 55 pouces.

Projet participatif, impliquant 21 immigrants d'Amérique latine, vivant actuellement à Montréal, Québec, Canada.

Cette pièce interactive est le résultat d'une collaboration entre Maria Ezcurra et Nuria Carton de Grammont pour l'exposition Connections au Musée des Beaux-Arts de Montréal, soutenue par le programme New Chapter du Conseil des Arts du Canada.

Objets personnels expose 21 témoignages et objets apportés par des immigrants d'Amérique latine et de certains pays des Caraïbes lors de leur installation au Québec. Avec cette pièce, nous voulions re-signifier la collection Art des Amériques du Musée des beaux-arts de Montréal dans une perspective participative, diverse, inclusive et postcoloniale, en créant une collection d'objets personnels, sélectionnés en collaboration avec la communauté latino-américaine et caribéenne de Montréal.

Participants : Abigail Borja Calonga, Rodrigo Buitron Lara, Lidoly Chávez, Eduardo Cruz Alonso, Lydie Dossous, Víctor Espíndola, Daisy Espinoza, Aldyth Irvine Harrison, Sofía Llamas, Adelaida Loreto, Amalia Membreño, Anaïs Montenegro, Flavio Murahara, Tatiana Navallo, Osvaldo Nuñez, Juan Esteban Parra Bermúdez, Martha Remache, Natalie Tavarez, Eduviges Tuctuc, Felipe Varela, Marta Vizcarra.

Photos : Freddy Arciniegas / Vidéo : Germán Andrés Moreno Rojas, Abraham Lifshitz et Diego Rivera Kohn / Interface : siete|media

Réflexions

 

2016, Canada. 5 x 10 x 3 m.

Photo : Maria Ezcurra

Réflections est un labyrinthe fait de couvertures de survie d'urgence argentées. Ce réseau de chemins déroutants a plusieurs entrées et peut être parcouru de différentes manières. Fait d'un matériau réfléchissant, son extérieur reproduit le contexte dans lequel il se trouve, et l'intérieur se reflète et répond aux personnes qui le traversent. Cette installation vise à transformer un espace quotidien en un parcours engageant et stimulant qui modifie temporairement notre relation avec le monde et avec nous-mêmes. En nous immergeant physiquement dans cette expérience, nous laissons derrière nous un monde en mouvement rapide et fragmenté, à la recherche de quelque chose de plus personnel.

Vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=QNveJVELaoU

Racines rouges/terres vertes

 

2015, DHC/ART, Montréal, Québec, Canada.

Atelier conçu en collaboration avec le Département de l’éducation du DHC/ART pour l’exposition IMAGINE BRAZIL, à l’aide de divers matériaux trouvés et recyclés.

L’atelier Racines rouges/verts territoires invite les participants à réfléchir aux racines historiques et culturelles du Brésil via le symbole de l’arbre pau-brasil (bois-brésil). Cet arbre, qui a donné son nom au pays, est intimement lié à son histoire coloniale. Le bois-brésil était répandu quand les colonisateurs portugais sont arrivés sur le territoire brésilien au 16e siècle. Ceux-ci l’ont rapidement et intensément exploité – en abusant de la main-d’œuvre autochtone et d’esclaves venus d’Afrique  – afin d’en extraire de la teinture rouge, utilisée pour l’industrie textile en Europe.

À l’occasion de l’atelier,la salle éducative de DHC/ART est transformée en vaste installation avec, en son centre, une structure tubulaire formée de matériaux trouvés et recyclés. De son sommet s’étirent plusieurs câbles/tiges reliant la structure à de larges toiles qui recouvrent les murs de la salle. Ces câbles évoquent des branches, mais ils matérialisent aussi les divers réseaux et connexions qui sont omniprésents dans nos vies quotidiennes et qui sont représentés et critiqués par plusieurs œuvres de l’exposition IMAGINE BRAZIL.

Pendant l’atelier, les participants sont invités à découper des fragments des matériaux accrochés sur la structure-arbre et à choisir des objets du quotidien suspendus sur les câbles. Ils créent ensuite un paysage-collage collectif sur les murs de la salle à partir des éléments 2D et 3D récoltés. Par ce geste, les participants sont symboliquement confrontés à l'exploitation des ressources humaines et naturelles, mais ils ont également la possibilité de proposer des gestes alternatifs de réappropriation et de recyclage d'objets qui seraient autrement mis au rebut. Inspiré de ce qui aura été vu et discuté lors de la visite de l’exposition IMAGINE BRAZIL, le paysage-collage nous permet d’imaginer collectivement le territoire du Brésil à partir de notre propre perspective. ( https://fondation-phi.org/fr/article/atelier-racines-rougesverts-territoires/)

Vidéo: https://vimeo.com/155427833

Uncover

 

Uncover (Découvrir) est une installation participative qui invite les visiteurs du Musée de Londres à créer une pièce d'art avec des vêtements. Soit en laissant leurs vêtements coupés et étendus sur le mur comme une installation textile, soit en traçant leurs silhouettes sur les murs. Les individualités des participants sont devenues partie intégrante d'une expérience collective.

Pinned Down

 

2015, Articule, Montréal, Québec, Canada

Epingles à coudre, métal, bois et ruban noir

Pinned Down (ou comment continuer àcacher des milliers d'aiguilles dans une botte de foin) est une pièce participative composée de 100 000 épingles. Elle représente le nombre de personnes qui ont été tuées et disparues au Mexique au cours de la dernière décennie au nom de la soi-disant "guerre de la drogue", en soulignant le récent massacre des 43 étudiants de l'école normale rurale d'Ayotzinapa. Cette pile entend matérialiser un nombre si grand qui finit par déshumaniser la mort, catalysant une réflexion sur les nombreuses formes complexes de violence qui se déroulent au Mexique tout en liant les décisions personnelles aux questions sociales.

Plus d'informations ici :

Refuser le silence. Articule Presents Pinned Downpar Maria Ezcurra: http://thelinknewspaper.ca/refusing-silence

Taking Action to Commit to Memory:(Another) Day of the Dead, par Megan Mericle: http://www.articule.org

Bare

 

Manteaux de fourrure (de divers animaux), coupés et étalés sur le mur

Made in China (Fabriqué en Chine)

 

The possibility of everything, ScotiaBank Nuit Blanche, Toronto, Canadá

Commissaire: Dominique Fontaine

Cette installation est composée devêtements étiquetés "Made in China", donnés par la communauté et placés dans une ruelle du quartier chinois. Il s'agit d'une pièce collaborative qui fonctionne comme une façade remplissant un espace vide entre deux bâtiments, créant ainsi un lien non seulement commercial, mais aussi physiqueet symbolique entre les cultures et les individus.

Liens:

Canadian Art(2014). 6 Choix pour la NuitBlanche de Toronto

Toronto Life (2014). Comment faire une sculpture de trois étages en vêtements, pour Nuit Blanche ?

Retouche

 

Action

Inconfortable

 

Série d'actions

Poil pour poil

 

Action réalisé avec la colaboration de Pedro Orozco

Pointillés

 

Performance. Réalisé avec la collaboration de Stefanie Buxton.

Displaced (Déplacé)

 

2014, Performé avec la collaboration de Daniela Valdovinos, Danielle Maither, Denisse Horcasitas, Jennifer Wicks, Jessie Hart, Lee Lapaix, Leigh Cline, María Natividad Vega, Nati Valdovinos et Petra Hoss.
Art Souterrain:
Eaton Center (Mars 16)
Place Des Arts (Mars 8)
Place Bonaventure (Mars 1)
Montréal, Québec, Canada

María Ezcurra
Danielle Maither
Danielle Maither
Leigh Cline
Amanda Ruíz
Anne Pilon
Flavia Hevia
Lidoly Chávez
Jessie Hart
Lee Lapaix
Nati Valdovinos  y Eugenia
Natividad Vega
Denisse Horcasitas
Petra Hoss
Jennifer Wicks

Threads, Trends and Threats (Thèmes, tendances et menaces)

 

Ce projet explore comment nos identités sociales et individuelles sont constamment influencées par les stéréotypes de genre, offrant une façon créative de résister à ces rôles féminins imposés socialement. De nos expériences personnelles, nous proposons une vision collective de ce que signifie être une femme, une mère et une femme aujourd'hui.

Manquant

 

Installation réalisée avec 500 gants récupérés dans les rues et les espaces publics de Montréal pendant 3 hivers consécutifs, accrochés comme un drapeau social à l'extérieur de la Maison de la culture de Notre-Dame-de-Groce.

Open (Ouvert)

 

Cette installation textile a été créée sur 3 semaines à travers une série de collaborations, pour lesquelles différentes personnes de l'Université Concordia se sont présentées dans les vitrines en portant un vêtement spécifiquement choisi pour être transformé en une sculpture dans cette situation. De cette façon, nous transformons en collaboration la configuration et l'identité d'un espace collectif à travers des individualités partagés.

S. Valdovinos, Hu Jun & Anne Pilon
Flavia Hevia
Janna Vallee
Richard Lachapelle
N. Reid, N. Darroch & F. Boivin
Florence Boivin
Scott MacLeod
Adrian Bracisiewicz
Marie Eve Legault
Jessie Hart
Sabrina Dufour & Chris Milliken
Chris Milliken
Jennifer Wicks
Jayme Schomann & Josee Lavigne
Josee Lavigne
Jenna Dawn
Carolyn W.
Ruth Boomer
Ruth Boomer
Maya Cashaback
Katy Keays
Katy Keays
Jake Moore
Jake Moore

Parasites

 

6 colonnes faites de crinolines

Effet papillon

 

Animation et performance textile, en collaboration avec G. Scott MacLeod et Tatiana Koroleva. Conférence BALANCE-UNBALANCE, Université Concordia.

Transfigurations

 

Performance et installation.

Isabelle Duguay
Jayme Schoman and Jess Aylsworth
Jessica Hart
Emily Paige
Rebecca Logan
Tatiana Koroleva

Ciel et Enfer

 

Installation faite de blouses rouges et de chandails bleus coupés, cousus ensemble et étendus dans le bâtiment New City Gas.

Dans tes chaussures

 

Intervention effectuée dans un parc de Montréal avec 500 chaussures récupérées.

D'étiquette

 

Action dans laquelle j'ai coupé les étiquettes des visiteurs du musée pour les coudre sur ma robe, faite à partir des étiquettes de mes vêtements.

Serveuse

 

2010-2012, Robe realissé avec le soutien de Victoria Eugenia.

Espacio México, Montréal, Canada.
Museo del Chopo, México, DF

Détaché

 

Intervention effectuée sur un mur du centre historique de Mexico, couvrant un vieux bâtiment avec plus d'un millier de vêtements. Projet réalisé en soutien à l'Hostera La Bota.

Ouvertes

 

2010-2014

Temps d'attente

 

Graphique tissé qui montre tout le temps passé chaque mois, au cours d'une année, en attente.

Divergences

 

2008-2013

Le cortège entre à l'intérieur

 

Collants de nylon farcie de chaussures pour femmes.

Garde-robe de la femme au foyer parfaite

 

Documentation photographique de cinq actions avec des vêtements qui intègrent les femmes avec des meubles de ménage.

Fleurs

 

2008-2009, Celarg, Caracas, Venezuela
Museo el Eco, Mexico DF

Marché

 

Action prise avec les vêtements des passants pour créer des installations à l'extérieur des stations de métro.

Métamorphose

 

Action menée avec les vêtements du public pour créer des installations sur les murs du Musée des Beaux-Arts de Caracas.

15 printemps

 

15 robes de la fête de quize ans avec des noms de femmes brodés sur la poitrine. Chaque nom implique également une vertu féminine, selon les normes sociales actuelles.

Le dernier cri

 

Cette pièce aborde la mode comme une question presque anthropologique, où la masse de vêtements usagés et jetés intègre de petits moments de la vie de nombreuses personnes. L'ambiguïté si cette installation morbide et séduisante suggère certaines présences et rend évidentes certaines absences, nous invitant à les reconstruire et à en faire une histoire personnelle. Notre propre autel.

Invisible

 

2005, firstsite Gallery, Colchester, Inglaterra. Commisaire: Gabriela Salgado.

2008, Kunsthaus Santa Fé, San Miguel de Allende, México.

2008, Galería Hermenegildo Bustos, Guanajuato, México.

2009, Museo de Arqueología, Bienal de Tesalónica, Grecia. Commisaire: Gabriela Salgado.

Sculptures

 

2002-2008

Nouvel An

 

Cette série, composée d'chalcographie de culottes rouges achetées pour célébrer la nouvelle année sur 12 ans, est une sorte de blog personnel, impliquant à la fois des rites individuels et des croyances culturelles, tout en explorant les tabous qui se déroulent autour d'eux.

Nouvelle Année

Ni una más (Pas une de plus)

 

Collants, chaussures de femme, structure en metal et

PR´02

 

Interventions effectuées dans une usine d'emballage en plastique à Bayamon, Porto Rico. De l'uniforme des ouvriers, qui a été employé comme moule, j'ai fait deux structures de polyéthylène blanc -produit dans l'usine.

Corps de travail : Maillots de bain

 

2001-2009

Corps de travail : Fourrures

 

2000-2004

Corps de travail : Rayures

 

2000-2007

De retour

 

Interventions effectuées dans des espaces publics avec des vêtements récupérés. Chaque vêtement a été transformé en sculpture que je suis retourné à l'endroit où je l'ai trouvé.

67 Gants à la Tate Gallery

 

Gants récupérés dans les espaces publics de Londres, étiquetés avec leur identification respective, et installés dans la clôture - selon la coutume anglaise - de la Tate Gallery, devenant ainsi des objets liminaux qui peuvent être interprétés soit comme de l'art, soit comme faisant partie d'une action sociale.